Tu as passé une journée… particulière dirais-tu. D’abord tes cours qui ont été beaucoup plus ennuyant que d’habitude. Tu ne sais pas trop pourquoi. Toi qui es toujours intéresser par tes cours. Aujourd’hui, tout était assez dull et tu regardais presque les minutes s’écouler pour pouvoir rentrer enfin chez toi et te pencher sur ton projet. Tu as un énorme collage à faire pour la semaine suivante et, bien que le trois quart est déjà fini, tu n’as pas envie d’attendre à la dernière seconde pour le faire. Tu es comme ça. Plus efficace qu’autre chose. Perfectionniste dans l’âme. Tout doit être fait avec ton 1000%. Pas moins que ça. Mais tu t’en es souvent rendu malade par le passer et tes frères ont dû t’arrêter. Surtout cette fois où tu es vraiment allé trop loin. L’intervention de Jun avait été des plus sévère et avec raison. Tu en étais rendu à le presque plus dormir – si les 2 heures aux trois jours ainsi que les moitiés de repas que tu mangeais au 2 jours en sont témoins. Tu as dû faire la promesse à tes frères de ne plus jamais retomber dans cette manie, mais elle était un peu en train de se remanifester et peut-être même en plus pire. Cela faisait combien de temps que tu n’avais pas dormi là ? 4 jours peut-être ? Le nombre de café dont tu bois à tous les jours commence un peu à être malsain. Pourtant, tu n’en montre pas là moins du monde à tes frères parce que tu essaies surtout de ne pas être en leur présence. Enfin, seulement quand tu n’es pas au plus bas de tes journées. Et aujourd’hui, tu sembles être dans l’une de ces journées. Tu vas donc surement t’enfermer soit dans ta chambre noire à t’occuper des photos que tu dois toujours développer de ta caméra. Soit dans ta chambre à l’étage pour finir ton projet comme il se doit. Mais, pour l’instant, tu décides de te faire un café. Tu attends donc devant la cafetière et tu t’endors presque, la tête posée sur ta main et le coude sur le comptoir. Et c’est à un moment où tes yeux commencent à se fermer un peu et où ta tête se penche dangereusement vers l’avant que tu entends un bruit qui vient de l’entrer. Tu te demandes d’un lequel de tes frères vient de rentrer. « Hyung ? » Cris-tu en te redressant en vitesse. Tu n’as pas envie qu’ils te voient dans l’état que tu es, mais c’était inévitable en vrai que tu finisses par tomber sur l’un d’entre eux. Pourtant, tu ne reçois aucune réponse et tu n’entends plus rien non plus. « Hyung, is that you ? » Cris-tu à nouveau tout en te rendant dans l’entrée. Malheureusement, personne ne se trouve là. Tu ne comprends donc pas trop ce qui se passe. Tu as pourtant entendu la porte d’entrée s’ouvrir, non ? Peut-être as-tu rêvé en fait. « Is anyone back ? » Cris-tu cette fois en direction de l’étage tout en t’agrippant à l’escalier pour te pencher par-dessus la rampe. Tu n’entends vraiment aucun bruit à l’étage et tu commences un peu à paniquer. Tu es tout seul et un peu en fatigue vu le peu d’heure de sommeil que tu as dans le corps. En même temps, une partie – vraiment faible et dans un tout petit coin – te dit que tout cela n’est que ton imagination. Qu’il n’y a personne au manoir. Mais une autre partie – la plus forte d’entre les deux et qui te joue des tours – de fait croire qu’un inconnu est entrée et se cache quelque part à t’attendre dans un coin. Pourtant, elle ne te fait pas passer l’information la plus importante dans cette situation ; que tu devrais appeler l’un de tes frères ou la police même. C’est donc en tremblant sur tes jambes qui semblent vouloir te lâcher de plus en plus que tu essaies de monter à l’étage.

what was that for hyung ft. @Kim Jisung

Les journées commençaient à se ressembler, un peu trop calme à ton goût surtout, tu continuais ta routine travaillant parmi les livres des plus récents au plus ancien, n’ayant rien sentit comme danger depuis plusieurs jours, c’est surement ça qui te tilte, rien, ils vont bien, aucun accrochage, même le petit démon arrive à se tenir tranquille. Toute la journée, tu avais la tête ailleurs, tu essayais de les localiser, mais sans danger tu ne les captes que peu, tu te perds dans tes pensées, des questions inutiles que tu te posais, même ta collègue avait demandé par moment si tu allais bien, tu devais en avoir le coeur net, tu avais ce pressentiment qui ne te lâchait pas en plus. Tes heures terminer, tu avais laissé la bibliothèque entre les mains de ta collègue pour rejoindre le manoir, le trafic était impossible à cette heure, un chemin qui devrait te prendre qu’une vingtaine de minutes te pris presque une heure, en plus il fait une chaleur pas possible qui vient jouer sur tes nerfs déjà à vif. Tu ne vois aucune voiture dans le stationnement, soulagement ou pas, tu espérais voir quelqu’un au moins, tu sais qu’il doit y avoir les deux plus jeunes encore étudiant, sur le seuil tu ouvres la porte tu n’oses pas ouvrir la porte, tu préfères te téléporter à l’intérieur entité invisible tu fais le tour, jusqu’à le trouver à moitié endormi dans la cuisine, tu prend à ton tour appuis sur la surface où il se tien, tu l’observes, tu voudrais replacer cette mèche qui lui tombe sur le visage, mais tu te retiens, un soupire quitte tes lèvres lorsque tu comprends pourquoi il se trouve endormi en pleine cuisine, la cafetière en marche confirme tes doutes, il avait pourtant promis de ne plus tomber dans cette sphère infernal. Un bruit se fait entendre, tu te relèves, il n’y a pourtant personne d’autre dans la maison, il appel ses frères, le silence lui répond, tu le suis tandis qu’il va vérifier tout en hurlant sa présence, sur tes gardes tu t’éloignes de lui, tu es toujours qu’un fantôme, tu ne peux pas apparaître ainsi devant sa personne, tu révèlerait ce que tu es. Il monte les escaliers doucement, tu restes en bas, tu observes alentours, tu as peur pour sa personne, peur qu’un être noir se soit introduit. Tu ne sens pourtant rien, ton regard retourne sur ton protégé, instinctivement tu montes quelques marches, ses jambes tremble tellement que tu as peur qu’il tombe, une des marches craques sous ton poids et tu te figes sur place, les mains devant toi, l’air de tes poumons qui se bloque, tu n’oses plus du tout bouger.

Codage par Libella sur Graphiorum

Peut-être aurais-tu dû dormir finalement. Parce que la fatigue te prend de plus en plus. Et puis, les cafés que tu bois n’aident vraiment pas à ton état actuel. Il l’empire même. 4 jours que tu vis que de cafés et non de sommeil. Bien que cela aidait au début, ça commence un peu beaucoup à te rendre malade plus qu’autre chose. Et la peur que tu ressens à cet instant n’est pas non plus d’une grande aide. Tu sens ton cœur qui est beaucoup trop accéléré. Mélange de peur et de sucre et tu ne sais quoi encore. Et tes jambes qui flanche de plus en plus alors que tu essaies de monter les escaliers. Tu sais parfaitement que le café que tu es en train de te faire ne t’aidera absolument pas cette fois. Il va falloir que tu dormes. Et ce, pendant un bon moment. Pour reprendre des forces. Avant qu’il ne soit trop tard et que tu doives te rendre à l’hôpital. Mais peut-être est-ce déjà le cas. Peut-être devrais-tu te présenter aux urgences. Parce que vraiment, la tête te tourne de plus en plus à chaque marche que tu montes. À tel point que tu n’entends plus ce qui t’entoure et que tu dois t’agripper à la rampe pour essayer de reprendre tes esprits. Mais c’est peine perdu. Tu sembles perdre pied et rapidement en plus. Et quand même bien tu essaies de toutes tes forces pour ne pas tomber, ton corps lui n’a pas le mémo et tu finis par partir vers l’arrière. Les ténèbres t’attrapant petit à petit. Dans le fond de ta tête, le message que tu percutes quelqu’un ou quelque chose en tombant s’enregistre, mais ne reste qu’une demi-seconde. Tu te retrouves inconscient la seconde suivante et plus rien.

what was that for hyung ft.  @Kim Jisung

Il allait tomber, tu le voyais qu’il tremblait de plus en plus à chaque pas qu’il faisait, tes sens était en alerte, tu l’observais pâle comme la nuit, plus mince qu’il l’était en temps normal, clair qu’il n’avait pas manger depuis un moment, pas dormi non plus au voir des cernes qui parsemait le dessous des ses yeux et il n’avait plus de force, tu aurais pus le prendre pour l’aider à monter, tu devrais, mais ça serait te révélé et tu ne pouvais pas faire ça. Trop tôt, comment leur expliquer qui tu es réellement, leur dire que tu es là pour les protégés, les surveillés, que tu détiens des pouvoirs qui sont hors de ce monde, tandis qu’ils ne savent même pas encore qui ils sont vraiment, non il est trop tôt, alors dans l’ombre tu l'observe, montant derrière lui, c’est plus fort que toi tu dois t’assurer qu’il se rend en un morceaux. C’est justement quand tu te convainc que tu fais tout ça pour son bien et non parce que tu t’inquiètes vraiment pour lui qu’il perd l’équilibre, qu’il flanche, ses jambes le lâchent et son corps part vers l’arrière, il perd connaissance tandis que tu le rattrape, apparaissent à ses côtés, tu es chanceux qu’il ai perdu connaissance et qu’il n’y a personne d’autre à la maison ce jour là.

Jisung.. Hey Sung...

Tu le prends dans tes bras en mode princesse, montant les marches restante jusqu’à sa chambre pour le déposer sur son lit, tu connais le manoir comme ta poche, tu as tellement vadrouiller dans la maison afin de t’assurer qu’aucun être des ténèbres y rodent pour les tuer. Il est bouillant au toucher, ta main s’étant déposer sur son front, tu pourrais, tu ne devrais pas, mais tu pourrais le faire, enfin, ta mission est de les protégés et là il est clairement malade, une forte fièvre, un manque de sommeil flagrant et de nourriture, tu devrais le laisser s’en sortir, mais ça serait aussi de prendre le risque que le tout empire, alors tu devrais l’aider un peu, juste assez pour qu’il s’en réveil naturellement, mais en même temps c’est jouer contre nature, ce sont tes émotions pour lui qui parle et cela tu n’as pas le droit. Mais si tu le laisse ainsi, ses frères le sauront et il y aura dispute, une surveillance plus accru de leur part surement et Sung se sentira encore plus pris au piège qu’il l’ai dernièrement, tu ne peux pas laisser faire ça, alors avant même d’avoir pris cette décision, tes mains sont déjà au-dessus de son corps, une sur son front et l’autre qui parcourt son torse et son ventre, la fièvre baisse un peu, pas trop et tu le fais dormir, il en a besoin.

Un regard à sa chambre et tu soupires, tout es si en désordre, tu ne peux t’en empêcher, tu ranges un peu, remettant tout en ordre à l’endroit qu’il se trouve où qu’il devrait être, tu te souviens un peu de ce que cette pièce avait l’air avant qu’il ne tombe dans cette spirale de travail. Tu devrais déjà avoir quitté cette pièce, mais tu prends place sur la chaise du bureau, lisant un livre, tu as même fait apparaître du porridge et des médicaments pour son réveil, il ne reste qu’à attendre. Tu devrais vraiment être parti, mais ton livre est si bon.

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Tu es épuisé, c’est un fait. Tu aurais vraiment dû dormir un peu plus au lieu de te l’interdire et de te forcer à faire ton projet pour tes cours. Tu as du temps pour le faire. Ce n’est vraiment pas pressant. Mais c’est plus fort que toi. Il faut qu’il soit fini bien avant la date limite à laquelle tu dois le rendre parce que sinon, tu n’auras que ça en tête et tu n’aurais pas pu te concentrer sur quoi que ce soit de toute façon. Tu ne sais pas pourquoi, mais ton cerveau te l’empêche. Tu stresse à l’idée que ton projet ne soit pas fini à temps. Alors que ce n’est jamais le cas. Même si tu ne te presse pas. Mais tu le fais et c’est souvent un problème pour tout le monde autour de toi. Tu t’en rends malade et cela inquiète souvent tes frères. Et c’était justement pour cette raison que tu as tout fait pour leur cacher la vérité depuis quelques semaines maintenant. Mais ça ne pouvait certainement pas durer. Tu es tombé inconscient et l’un de tes frères va surement te trouver comme cela, au bas des escaliers. Tu espères simplement que ce ne sera pas Minho. Le pauvre. Tu ne veux pas le traumatiser. Il est beaucoup trop jeune.

Tu finis par reprendre conscience et tu remarques immédiatement que tu te trouve dans ta chambre, sur ton lit. Tu te demandes bien lequel de tes frères t’a trouvé, mais tu n’oses toujours pas ouvrir les yeux. Tu as peur. Parce que tu sais parfaitement que tu vas te faire passer un savon. Toi qui avais fait une promesse, tu ne l’as pas du tout tenu. Et peu importe lequel de tes frères se trouve dans ta chambre – parce que tu sens bien une présence autour de toi – tu sais parfaitement que tu liras de la déception dans ses yeux. Chose que tu ne pourras pas supporter en ce moment. Tu aurais vraiment dû prendre soin de toi-même. Maintenant, tu vas passer un sale quart d’heure.

Mais quel n’est pas ta surprise lorsque tu ouvres enfin les yeux et que tu ne tombes pas sur l’un de tes frères, mais sur celui qui fait battre ton cœur depuis un bon moment. Mais qu’est-ce qu’il fait là ? C’est lui qui t’a trouvé ? Est-ce qu’il a mis au courant Junsu-Hyung ? Tu ne sais pas pour l’instant et les questions se bouscules les uns les autres dans ta tête. Qui tourne un peu au passage. Même si tu es allongé. Tu manques surement de force et tu vas devoir manger un truc bientôt.

« H-Hyung ? » Laisses-tu sortir faiblement pour lui indiquer que tu es à présent réveillé. Même si tu aimerais pouvoir le regarder plus longtemps, tu sais parfaitement que la magie s’éteindra bientôt parce que l’un de tes frères va faire irruption dans la pièce à tout moment. Il vaut donc mieux en finir rapidement avec tout cela.

« Where are the others ? » Demandes-tu tout en essayant de t’asseoir doucement. Tu essaies aussi de repousser le haut le cœur qui te prends. D’une part, tu as mal au cœur parce que tu n’as presque pas dormi depuis trop longtemps. De l’autre, tu as énormément faim puisque tu n’as pas non plus manger convenablement. Et toute la caféine que tu as ingurgitée depuis maintenant au moins 1 semaine n’aide pas du tout. Tu vas vraiment devoir te reposer les prochains jours, mais tu sais que tu ne pourras pas trop. Ton projet doit être terminé. Il faudra simplement que tu sépares ton temps plus judicieusement et, surtout, que tu dormes comme il se doit.

what was that for hyung ft.  @Kim Jisung

Quel ai été la chance que tu sois venir vérifier que tout allait bien, que tu te sois retrouver là tandis qu’il s'évanouissait dans tes bras en plein milieu de l’escalier, tu avais eu peur pour lui, tu sais que ce n’est pas la première fois qu’il fait un truc comme celui-là, Junsu t’en avais parler, passer des jours sans dormir ou manger pour terminer un projet d’école, il avait cette tendance à tomber dans une mauvaise spirale et les frères ne pouvaient être autour de lui chaque heure de la journée. Tu es tout de même inquiet, même si son coeur bat, sa température monte, il ne s’est toujours pas réveiller, ce qui pose un peu problème, tu sais que son corps doit en avoir besoin, mais il doit prendre quelque chose pour sa fièvre avant que tu sois obligé de le mettre sous l’eau froide. Tu l’as mis dans son lit attendant encore un peu, prenant sa température de ta main le plus souvent possible, il t’arrive même de vérifier s’il respire toujours, tu as fini par ranger sa chambre afin de t'occuper l’esprit, le porridge qui attend avec les médicaments sur le coin de son bureau, tu ouvres un roman que tu es retourné chercher dans ta bibliothèque et attends assis à son bureau, écoutant d’une demi oreille.

Il bouge, tu ne bouges pas, tu veux lui laisser le temps de réaliser par lui-même ce qui se passe ou le laisser se rendormir s’il en a envie, tu attends qu’il t’appel et quand il le fait, tu fermes doucement ton livre avant de t’approcher du lit. Tu l’aides à s'asseoir, glissant un oreiller dans son dos, tu déposes tes fesses sur le rebord du lit, ta main se déposant délicatement sur son front bouillant.

Not here at least. Take that and eat please.

Tu lui tends une pilule et un verre d’eau, il faut que la fièvre passe et qu’il mange un peu, alors une fois le verre repris tu lui tends le bol. Tandis qu’il en avale un peu, tu pousses du bout des doigts une mèche de ses cheveux qui veut prendre la place de ses yeux.

You promised last time, Sung

Tu avais prononcé son surnom, sans vraiment le vouloir, jamais tu ne l'appellerais ainsi directement à lui, tu fais toujours exprès de garder cette distance instaurée par son prénom complet et puis, ta main qui a glissé sur sa joue en poussant ses cheveux. Tu t’étais vraiment inquiété pour lui et tu ressentais encore cette inquiétude, c’est sûrement pour ça que tu ne peux quitter sa chambre.

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Tu es un peu désorienté. Normal aussi avec ce qui s’est passé. Tu viens de perdre connaissance et tu ne sais même pas pour combien de temps. Surement pas beaucoup, mais assez pour être confus sur ton entourage. Ta tête te fait un mal de chien et cela restera surement quelques minutes au moins. Vraiment, tu devrais prendre soin de toi, mais ton côté perfectionniste est ressorti une fois de plus. Tu t’en veux immédiatement et tu sais parfaitement que tu vas avoir tes frères sur le dos pendant des jours entiers. Ils ne te laisseront pas du tout tranquille à vouloir que tu te reposes. Tu pousses donc un soupir intérieurement parce que tu es déjà au courant que tu ne pourras pas les arranger. Mais bon, pour l’instant, il vaut mieux te concentrer sur le moment présent.

Ton attention se porte donc sur celui qui fait battre ton cœur. Tu sens tes joues un peu rougir juste à sa présence et tu baisses donc la tête tout en lui posant quelques questions. Et sa réponse te laisse complètement sans voix alors que tu relèves vivement la tête dans sa direction. Il n’a toujours pas averti tes frères ? Est-ce qu’il le fera ou pourras-tu le convaincre de ne rien dire ? Tu ne sais pas et tu t’en mords la lèvre en te perdant complètement dans tes pensées. Tu n’es vraiment pas sûr qu’il pourra garder le secret. Surtout auprès de Junsu. Ils sont meilleurs amis et tu es persuadé qu’ils se racontent tout. Après tout, Youngsoo fait un peu parti de la famille depuis le temps.

« Could you… not… tell them ? Please… Hyung ? » Demandes-tu d’une toute petite voix. Tu as peur. Peur qu’il ne te dise que c’est trop tard. Qu’ils sont déjà au courant, mais qu’ils ne sont simplement pas encore là. Qu’ils sont en route et que tu vas passer un sale quart d’heure lorsqu’ils arriveront. Tu n’es pas vraiment prêt à les affrontés. Toi qui habituellement les rends fiers, ce ne sera certainement pas le cas sur ce coup-ci. Ils vont être furieux.

Perdu dans tes pensées, tu entends à peine Soo te demander de prendre des médicaments ainsi qu’un verre d’eau puis de te tendre un bol de porridge. Tu t’installes donc machinalement en place pour pouvoir exécuter ce qu’il te dit, sans te rendre compte qu’il t’aide à t’asseoir. Vraiment, tu es complètement perdu dans tes pensées. Enfin, jusqu’à ce que tu sentes une mèche de tes cheveux qui se trouvait devant tes yeux être bougé. Tu relèves alors la tête et voit ton amour secret assis en face de toi, le regard assez inquiet.

« S-Soo… » Murmures-tu alors que tu écarquilles les yeux en l’entendant t’appeler de ton surnom. Il ne l’a jamais fait auparavant et cela te fait accélérer le cœur. Encore plus lorsque tu sens sa main venir te caresser la joue. Tu rougis grandement et les larmes te montent un peu aux yeux. La gorge te noue complètement et tu ne sais pas quoi dire pendant quelques secondes. Puis, tu retrouves la voix.

« I’m… I… I’m sorry… Soo… I… » Murmures-tu alors que les larmes coulent lentement sur ton visage sans que tu ne t’en rendes compte. Tu pleures pour deux raisons. La première, parce que tu sais parfaitement que tu viens de le décevoir. La deuxième, parce que c’est la première fois qu’il est aussi près de toi et aussi doux. Non pas qu’habituellement, il est méchant envers toi, mais vous n’avez jamais eu d’interaction comme celle que vous avez en ce moment. Enfin, réel. Parce que dans tes rêves, c’est une tout autre histoire. Et le voir ainsi envers ta personne, cela te réchauffe le cœur et tu tombes encore plus amoureux de lui. Mais cela te fait mal aussi parce que tu sais que vous ne serez jamais ensemble. Parce qu’il ne t’aime pas comme cela.  Tu es, tout au plus, un petit frère pour lui. Rien d’autre.

« I didn’t mean for it to go this far… » Dis-tu alors que tu remarques enfin que tu pleures. Vu comment ta voix tremble aussi. Il était temps que tu le vois. Tu baisses donc la tête et vient t’essuyer les yeux ainsi que les joues de tes larmes. Tu peux tellement être pathétique quand tu t’y mets. Trop sensible pour ton bien. Et tu comprends pourquoi il ne ressentira jamais la même chose que toi. Tu as souvent l’air d’un bébé. Ce qui n’est pas très attirant. Même si tes frères te disent pratiquement tous les jours que tu te trompes. Que Youngsoo ressent bien quelque chose pour toi. Tu sais que c’est faux. Qu’ils veulent seulement te remonter le moral un peu. Enfin.. non.. pas te remonter le moral. Mais il ne voit certainement pas ce que toi tu vois ; que tu n’as absolument aucune chance avec lui…

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Le livre que tu avais en main n’était pas du tout intéressant, tu apprenais sur un sujet que tu n’as jamais pensée apprendre qui apparemment intéressait le plus jeune, mais ta concentration était complètement ailleurs, tes oreilles partait sans arrêt sur le jeune homme que tu avais couché dans le lit, écoutant sa respiration jusqu’à ce qu’il bouge. Une seconde c’est ce qu’il te faut pour te retrouver à ses côtés pour l’aider à prendre place en position assise et pour vérifier sa température de ta main sur son front. Il a peur, tu le voit et l’entend, ce qui est tout à fait légitime, ses frères sont insupportable lorsqu’il s’agit de surveiller un des leurs, tu aurais dû, techniquement les prévenirs, mais tu ne l’as pas fait, ce qui ne change pas le fait que tu as envie de lui remonter les bretelles, il avait déjà promis avant de ne pas se rendre à ce point et voilà que tu l’as retrouvé malade dans les escaliers, qu'est-ce qui serait arrivé si tu ne l’avais pas rattraper. Tu pousses un peu ses jambes pour prendre place sur le lit, un bras de l’autre côté de ses jambes, tu lui tends ses médicaments et le repas.

That’s not the plan.

Non tu n’avais pas l’intention de contacter ses frères, il s’en voulait assez déjà et tu étais là, que les autres le sachent ne changerait rien à la situation. Il prononce ton prénom, tu souris, il est mignon même malade, tu ne devrais pas être là, pas seul en sa présence et pas aussi près de lui, tu pourrais déraper à tout moment, tu en as envie, mais tu te retiens. Il s'excuse, tu vois qu’il s’en veut, tu soupires.

What do you think happened if I was not there, you were falling in the stair Sung. You scare me for real this time.

Et c’est vrai, tu as eu peur de ta non-vie, voir l’homme pour qui tu as un crush s’évanouir comme ça, toi qui a juré le protéger, bravo, tu fais un piètre protecteur. Il continue de pleurer, disant qu’il n’avait pas voulu aller si loin, ton coeur se brise pour lui, tu sais qu’il ne l’a pas voulu, tu sais qu’il a perdu la notion du temps dans son travail. Tu lui relèves le menton, essuyant les larmes de ton pouce.

I know, it’s ok.

Tu pousses sur tes bras, relevant ton fessier, à quatre pattes sur le matelas tu le rejoins de l’autre côté de sa personne, tu ne devrais pas te trouver dans son lit, mais tu ne peux le laisser seul aussi mal, tes bras vinrent entourer ses épaules, ta main dans ses cheveux poussant sur sa tête pour quelle se retrouve sur ton épaule.

What I’m gonna do with you ?

Codage par Libella sur Graphiorum